Alors que la campagne pour la Journée mondiale du Sida de 2020 mettait l’accent sur la pandémie de COVID-19 et sur la façon dont les pandémies affectent les vies et les moyens de subsistance (lire le rapport), nous avons adapté, avec permission, la campagne de l'ONUSIDA en arabe, anglais et français, et nous l'avons dévoilée en ligne pendant six jours. Nous avons mis en évidence les notions relatives au dépistage, à l'accès au traitement, à l'accès aux soins de santé, à la dépénalisation du statut LGBT, au travail du sexe, à l'utilisation de préservatifs, au consentement sexuel, et à l'injection de drogue.
Le thème de 2020 « Solidarité globale, responsabilité partagée » réfléchit à la manière dont la santé est liée à d'autres problèmes critiques, tels que la réduction des inégalités, les droits humains, l'égalité des genres, la protection sociale, et la croissance économique. Éliminer la stigmatisation et la discrimination, placer les personnes au centre de nos réponses, et ancrer nos approches dans les droits humains et dans la sensibilité au genre, sont essentiels pour mettre fin aux pandémies de VIH et de COVID-19. À bien des égards, la défaite du Sida en tant que menace pour la santé publique dépend de la manière avec laquelle le monde réagit au COVID-19. Le leadership et l'engagement des communautés, qui ont contribué au succès de la riposte au Sida, ont également été essentiels pour répondre au COVID-19. Cependant, une telle solidarité ne peut être la seule responsabilité des communautés : les gouvernements, les donateurs, les chefs religieux, la société civile, et tout le monde devrait contribuer à rendre le monde plus sain.
« Solidarité globale, responsabilité partagée » exige que le monde s'unisse pour garantir que :
La santé soit entièrement financée.
Les gouvernements travaillent ensemble et veillent à ce que les soins de santé soient entièrement financés, car aucun pays ne peut réussir seul. Le financement national et international de la santé doit être augmenté.
Les systèmes de santé renforcés.
Pendant ces dernières décennies, les investissements dans la riposte au Sida ont contribué à renforcer les systèmes de santé et à soutenir la riposte au COVID-19. Il reste beaucoup à faire pour renforcer davantage ces systèmes et protéger les agents de santé.
L'accès assuré.
Les médicaments vitaux, les vaccins, et les diagnostics devraient être considérés comme des biens publics. Aucun individu, aucune communauté, aucun pays, ne devrait lutter pour accéder à des produits de santé vitaux.
Les droits humains respectés.
Une approche des droits humains produit des résultats durables en matière de santé. La pandémie de COVID-19 a révélé les failles de la société et la façon dont les populations clés ont été laissées pour compte.
L'égalité des genres consacrée.
La pandémie de COVID-19 a considérablement affecté les moyens de subsistance des femmes, qui ont été touchés de manière disproportionnée par les mesures de confinement, et par l’augmentation des violences domestiques. L'autodétermination signifie que les femmes soient incluses dans les processus de prise de décision qui affectent leur vie.
Vidéos d’ONUSIDA
Avis de non-responsabilité : Bien que des précautions raisonnables aient été prises pour vérifier les informations susmentionnées, la responsabilité de leur interprétation et de leur utilisation incombe aux personnes qui les lisent. L'OMS, l'ONUSIDA et la Beirut Pride ne pourront, en aucun cas, être tenues responsables de quelconque problème résultant de cette utilisation.